Et alors?
# Que peut-on retenir de ces premières expériences,
et en particulier du maillage technique/politique?
- L'implantation dans les squats politiques dijonnais, qui a permis:
- la contamination de ces lieux par le logiciel libre: les LL y
servent désormais de support à la quasi-totalité des
usages informatiques
- une réflexion sur la parenté des démarches:
promotion de la propriété d'usage et de la vie collective
par le squat, de la mutualisation et du travail coopératif par le
logiciel libre
- une démystification du squat: en y amenant des
curieux-ses qui, en raison des clichés, n'osaient jusque là
s'aventurer dans ces endroits
- de bénéficier de locaux extensivement
aménageables, se prêtant à l'organisation
d'événements (à comparer avec les difficultés
du LUG de Dijon pour trouver un local)
- une insertion dans d'autres initiatives: participation aux
journées porte-ouvertes des tanneries, à des concerts,
à un restau associatif hebdomadaire, etc.
- la confrontation des pratiques informatiques aux impératifs
autogestionnaires et collectifs: réflexion sur la
spécialisation, dissémination des savoirs,
expérimentation et mise en place de structures de communication
nouvelles, adaptées à la situation spécifique d'une
gestion collective horizontale
- Le bénéfice d'une expérience des actions
militantes, qui a notamment été:
- de sortir le logiciel libre d'une communication strictement
électronique, en investissant la rue par des collages, qui ont
beaucoup contribué à nous vibiliser
- de pratiquer une communication plus offensive, par le biais de
détournements publicitaires, et ainsi de lier critiques
anticapitalistes et pratiques antipropriétaires
- Une volonté permanente d'articulation des deux pôles,
technique/politique, se matérialisant par:
- un refus de la spécialisation, et une pratique
récurente de l'échange de savoirs, en in terne comme en
externe, par le biais d'ateliers
- une volonté d'autonomie, en informatique, mais dans le
reste de la vie aussi, avec la réalisation d'importants travaux
(compilation de murs et débogage de ciment) pour la création
d'un local aux tanneries - le tout sans subvention aucune, bien
entendu
- la participation active à des initiatives militantes,
comme le camp international
NoBorder de Strasbourg, au sein de la plateforme d-sec, notamment
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